intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires

     Au début des années 90, la psychologue californienne Francine Shapiro découvrait par hasard qu'un mouvement des yeux de gauche à droite pouvait lui apporter un état de mieux-être : elle venait de découvrir le principe de l'EMDR (Eye Movement Densitization and Reprocessing).

   

     En France, sont apparus depuis différentes écoles qui forment aux mouvements oculaires. Même si les techniques portent toutes un noms différents, leurs effets sont très similaires.

 

     Cette technique, souvent offerte en complément d'une thérapie classique, s'impose comme une méthode efficace qui, même en cas de symptômes post-traumatiques majeurs, permet d'accélérer le processus de guérison.

 

Son principe :  Si un événement douloureux a été mal “digéré” parce que trop violent, les images, les sons et les sensations liés à l’événement sont stockés dans le cerveau, prêts à se réactiver au moindre rappel du traumatisme. Le mouvement oculaire débloque l’information traumatique et réactive le système naturel de guérison du cerveau pour qu’il complète le travail. »

 

   L'intégration neuro-émotionnelle est un outil de restructuration cognitive, qui doit être associée à de la thérapie.Elle ne s'applique pas uniquement que dans les grands traumatismes, mais aussi dans les situations ou la personne vit avec des injonctions négatives, par exemple un perfectionniste qui lutte généralement contre la peur d'être nul.

   Il suffit de trouver des souvenirs associés à cette cognition « je suis nul » : ils prennent la place du trauma dans un protocole de mouvement oculaire… Ainsi on peut travailler à atténuer cette croyance ! Car pour faire de l'intégration neuro-émotionnelle, on doit construire un protocole de soins avec des « souvenirs-cibles » et des « cognitions » sur lesquelles on souhaite travailler.